UN PEU DE POESIE
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LE PETIT POISSON ET LE PECHEUR (La Fontaine) Petit Poisson deviendra grand, Pourvu que Dieu lui prête vie; Mais le lâcher en attendant, Je tiens pour moi que c'est folie : Car de le rattraper il n'est pas trop certain.
Un Carpeau, qui n'étoit encore que fretin, Fut pris par un pêcheur au bord d'une rivière. "Tout fait nombre, dit l'homme en voyant son butin : Voilà commencement de chére et de festin : Mettons-le en notre gibecière." Le pauvre Carpillon lui dit en sa manière : "Que ferez-vous de moi? je ne saurois fournir Au plus qu'une demi-bouchée. Laissez-moi carpe devenir: Je serais par vous repêchée; Quelque gros partisan m'achètera bien cher : Au lieu qu'il vous en faut chercher Peut-être encore cent de ma taille Pour faire un plat : quel plat ? croyez-moi, rien qui vaille. - Rien qui vaille ? Eh bien ! soit, repartit le Pêcheur : Poisson, mon bel ami, qui faite le prêcheur, Vous irez dans la poêle; et vous aveze beau dire; Dés ce soir on vous fera frire."
Un tiens vaut, ce dit-on, mieux que deux Tu l'auras : L'un est sûr, l'autre ne l'est pas.
ELLES SONT HANTEES
Comme toutes les branches de l'océan, Au feuillage d'un flottement brillant. Branches minuscules comme graines, Dont les rimes dissipent la peine. Durant une quinzaine dedecenie, Il les a hantées mauvais génie. Geni qui est aussi une araignée, Qui susse le sang et qui fait saigner. Il s'alimente de la différence, Cela est sa plus grande récompense. Est implantée l'amère par sa toile, Et elle rend en morceaux la voile. Elle cause la peste aux aînés, Qui affecte aussi les nouveaux nés. Miné, est sans doute le demain, Epineux,sont tous les chemins.
SAID YASSINE said Ahmed OU ES TU MALIZA ? Sur les planches de la paillote, Mes néons font de graves notes. Que je sache, où es-tu bel ange , Où es-tu ange,ange sans âge ? Maliza,tu avales ma résistance, Et l'aube s'en va sans confiance... Toi dont je chante toujours le nom, Et mes fleuves t'écrivent sur le mont. La fleur qui hésite de pousser, Dans ma lune, elle est aussi menacée. Le ciel hésite entre espoir et deséspoir, Où es-tu bel ange?Ne me laisse pas choir. Mes néons allumés jettent ses fleuves, Causés par toi;mon idée neuve. La chaleur qui affecte mon corps M'attribue le plus doute d'un tort. Maliza, là-bas, sous le mont,je t'attends ...Avaler ma liberté, tu mérites tant. Ces nuages,de toi me font inconnu, Mais,il allume ma cité ton front nu. Aux carrefours,je t'ai croisée sans fois, Mais,elle est timide ma pauvre voix. L'obscurité nous separe et me punit, Je te reveiller...à notre paradis...unis. SAID YASSINE said ahmed ( yassine ) |
Je rêve J'ai ressenti ce mal de vivre
Indulgence J'ai connu dans ma vie quatre armes. Un jet d'eau à grande vitesse Fait la boue sans cesse. Un fort ouragan qui ravage Epidémie terrifiante que la rage. La victime est la jeunesse, Mon espoir sans soutien baisse. Et même les sans âge, Sont des oiseaux sans cage. Sans yeux, et aussi sans oreilles Cette épidémie est sans pareille. L'horizon est sombré et est minable. Aucun médecin ni remède Rûlé est mon cur par cette période. Loin de mon sol, naissent mes pleurs SAID YASSINE said ahmed ( yassine ) |